Caractère : L'impulsivité correspond parfaitement à Akihiro. Que ce soit sa peine, sa joie ou sa colère, il n'hésite pas à montrer ses sentiments et à les suivre, ce qui peut parfois être assez déroutant. Il aime se battre et ne rate pas une occasion de le faire, tout en faisant extrêmement attention de ne pas se blesser. Il peut se montrer mauvais perdant s'il ne gagne pas. Aki est aussi un homme franc, s'il a quelque chose à dire, il le dit et ne passe pas par quatre chemins pour faire passer le message ; ça plaît, ou non. Il est plutôt têtu, car s'il a une idée en tête, essayer de la lui retirer relève du miracle.
On peut également dire de lui qu'il est soigné, il prend soin de lui et des autres, il peut-être romantique et jaloux s'il est vraiment amoureux et aussi c'est un rêveur fini. Il aime se poser tranquillement, assis contre un arbre et fermer les yeux un moment, oubliant tout le reste pour se perdre dans ses rêves.
Akihiro est aussi une personne attentionnée et à l'écoute de ses proches, malgré son apparence et son fort caractère. Il est plutôt sociable, mais ce ne sera jamais lui qui viendra vous accoster, en revanche, si vous venez lui parler, il ne vous renverra pas. Enfin, on lui a déjà dit plusieurs fois qu'il est désordonné, il met de tout partout... un peu comme ses propres sentiments.

Aime : Aki aime voir les gens sourire, même si lui-même ne sourit pas énormément. Il trouve que c'est important et magnifique. Il aime rêver, se battre, faire la fête, regarder les beaux hommes, mais il a tendance à jeter son dévolu sur des "petites créatures inoffensives". Il apprécie la musique un peu "bourrinne", la nourriture en général (en particulier les aliments sucrés plus que les salés), les concerts, les bars et les cigarettes en tout genre. Akihiro adore écrire tout ce qui lui passe par la tête, mais il garde précieusement ses textes.

Déteste : Il déteste les endroits à la fois trop grands et vides, cela lui cause un malaise et il peut être pris d'un vertige. Il n'aime pas aller à la plage, car il a toujours peur de se faire pincer par un crabe. Il ne porte pas dans son coeur les personnes dites fausses et hypocrites, ni celles qui sont trop sûres d'elles et avec un orgueil sans limite. Il n'aime pas sa taille, il se trouve trop petit, et n'apprécie pas lorsqu'on le lui fait remarquer.

Style vestimentaire : Akihiro porte beaucoup de vêtements sombres qu'il apprécie agrémenter de quelques chaînes en argent. Il aime les pantalons troués aux jambes et se fait parfois lui-même le plaisir de le faire. Excepté cela, il prend tout ce qui lui tombe sous la main : des jeans, des débardeurs, des vêtements de sport... mais il reste toujours très propre et soigné. En ajout à cela, Aki se met pas mal d'accessoires, notamment des bagues, des colliers ou encore des bracelets. Il a également des piercings aux oreilles.

Casier judiciaire : Quelques vols à l'étalage durant son adolescence et attrapés deux fois pour des usages occasionnels de cannabis à ses vingt ans puis à ses vingt-trois ans.

Il est venu au monde, comme ça, par une simple nuit d'octobre. Il a été le petit accident de toute une vie. Sa mère était allée voir la personne de trop, elle avait fait un déni de grossesse et neuf mois plus tard, elle portait son enfant dans les bras. Pas de père à l'horizon bien sûr, et de toute façon, elle n'aurait jamais su reconnaître lequel était le père de son enfant.

Elle n'avait pas forcément désiré le petit Akihiro, mais elle faisait tout ce qu'il fallait pour lui. Elle lui apprit à marcher, à parler et à s'habiller tout seul. Elle lui achetait de jolis vêtements, des jouets pour ses anniversaires et lui donnait un peu de tendresse chaque soir avant qu'il aille au lit. C'était assez simple, malgré le travail de prostitution de la jeune femme.

Il alla à l'école comme tous les enfants de son âge, travaillait correctement, mais il cherchait constamment à se faire remarquer, juste attirer l'attention pour dire qu'il était là. Il ne se sentait pas bien chez lui, l'odeur des cigarettes froides, du sexe et de la drogue le répugnait horriblement. Il ne voulait plus rentrer chaque soir, il ne souhaitait plus voir sa mère dépravée devenue sale et répugnante. Il détestait les hommes qui couchaient avec elle et qui la frappaient. Il rêvait d'autre chose.

Akihiro regardait avec envie les autres enfants de sa classe retrouver leur père à la sortie de l'école. Il appréciait voir des papas s'amuser avec leurs fils, jouer au football, construire des cabanes dans les arbres et faire du vélo ensemble. Il aurait lui aussi voulut une figure paternelle près de lui pour faire toutes ses choses qu'il ne ferait jamais avec sa mère. Il se disait que s'il avait un père, certainement que sa mère ne serait pas dans cet état de débauche.

Mais du haut de ses dix ans, le pauvre enfant n'avait pas grand-chose à faire excepté attendre de grandir et de quitter l'appartement dans lequel il devait vivre.

Ce fut aux alentours de ses quatorze ans que son caractère s'accentua. Il commençait à se battre à l'école, car la plupart des élèves connaissaient le métier peu gratifiant de sa mère, mais les entendre débiter des insultes à tout va ainsi, Aki frappait et chaque coup qu'il donnait lui faisait énormément de bien. Il imaginait les hommes qui avaient fait du mal à sa mère à la place des visages quasi innocents de ses camarades et les cogner lui procurait un plaisir indescriptible.

On le remarqua ainsi et il intégra rapidement une bande de "voyous" sous le pseudonyme de Rasaki et parmi eux, il enchaîna conneries sur conneries. D'abord du vol à l'étalage sans se faire prendre, puis cela ne suffit plus et il usait de ses poings pour se défouler encore une fois. Il se fit attraper au bout de son sixième vol et passa la nuit entière au poste de police. Là, un terrible mal le tordit ; il allait sur ses seize ans.

Quand sa mère vint le récupérer, il se mit à pleurer, mais il ignorait pourquoi. Il pleurait toutes les larmes de son corps sans savoir si cela lui faisait du bien ou au contraire du mal. Et cet étrange sentiment se répéta plusieurs fois de rang dans le mois, il riait aux larmes ou pleurait à s'en déchirer la gorge sans aucune raison apparente. Sa mère fit la démarche de l'emmener voir un médecin et, à peine quatre jours plus tard, Akihiro déménageait.

Ce fut le 13 octobre qu'il débarqua sur l'île, seulement un jour avant son dix-septième anniversaire. On l'expédia dans un foyer avec de nombreuses autres personnes apparemment atteintes du même syndrome, syndrome qui était relativement difficile à gérer par moment.

Aki demeura tranquille durant près de trois années, jusqu'à sa première fugue. Il en avait assez de vivre enfermé et presque séquestré de la sorte. De plus il avait arrêté ses études, alors il n'avait aucune raison de rester là à atteindre sa majorité. Il trouva rapidement des gens peu recommandés et ne manqua pas de fumer tout ce qui lui passait sous la main, entre autre du cannabis, mais tout comme le vol à l'étalage, il se fit attraper.

Pour calmer ses maux, un psychologue le prit en charge pendant plusieurs mois et lui demanda d'écrire tout ce qu'il ressentait chaque jour qui passait. De la colère à la joie, de la haine à l'euphorie. Depuis, Aki continue de coucher ses sentiments sur le papier, mais il cache ses cahiers dans son appartement pour que personne ne les trouve.

A vingt et un ans, comme l'argent sur son compte se débloqua, il put se payer un petit appartement et quelques affaires d'électroménager et de literie. Il trouvait de temps à autre de petits boulots en intérim, juste histoire de payer ses factures et ses extras. Il sortait pas mal, fumait comme un pompier (à vingt-trois ans il passa d'ailleurs une nouvelle nuit en cellule, mais il paya et fut relâché le lendemain) et il ne songeait plus à sa mère. Il ignorait même ce qu'elle était devenue ; de toute façon, elle n'avait jamais réellement réussi à s'occuper correctement de lui.

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