Caractère : On dit que les loups sont sociables et vivent en meute, se protégeant les uns les autres. C'est le cas de Omi. Cette jeune femme ayant vécu presque toute sa vie dans la rue, elle a du savoir se protéger elle-même, avec pour seule compagnie les autres chiens qui étaient abandonnés. Elle aime beaucoup les animaux et se lie très vite d'amitié avec eux. Son passé fait qu'elle est d'une nature insouciante, sans pour autant oublier la dureté de la vie, qu'elle expérimente chaque jour qui passe. Elle est devenue mature très rapidement, peut-être beaucoup trop rapidement. Mais même si elle connait beaucoup de choses de la vie, elle prend du temps pour se faire plaisir et vivre comme elle l'entend. Sans attache ni personne qui l'attend, Omi vit seule dans son esprit. C'est une solitaire, qui est persuadée que dans la vie, on ne peut compter que sur soi-même. Elle est du genre à vivre au jour le jour, et ne se lie d'amitié avec personne d'autre que les animaux. On peut dire que l'insouciance est le maître mot chez elle, et elle se fiche totalement des conséquences de ses actes. Si elle doit mourir demain eh bien soit. Omi ne vit pas chaque jour comme si c'était le dernier, mais chaque seconde comme si c'était la dernière. Elle prend des risques, mettant sa vie en péril plusieurs fois, enfreignant les lois, mais toujours avec le sourire et la joie au coeur, bien que cette joie soit plus débauchée qu'autre chose.
Aime : La musique, les jolies filles, les vêtements d’homme, les canidés, se droguer, la pleine lune
Déteste : Le bruit, les jours de pluie, les puces, les vêtements serrés, le froid
Style vestimentaire : Omi a toujours cultivé son androgénie, elle se sent bien plus à l'aise dans des vêtements d'hommes que dans des vêtements de femme, bien qu'il lui arrive d'en mettre de temps en temps. Mais jamais on ne la verra habillée avec une robe ou chose de ce genre, non elle déteste même l'idée d'en regarder une. Sur les autres femmes, d'accord, elle aime. Mais sur elle-même, elle préférait mourir plutôt que d'en avoir une dans les mains. Son style préféré, les vêtements qui lui donnent un air viril, tout en conservant la douceur de ses traits féminins. Voir les gens se demander si elle est un homme ou une femme est très plaisant pour elle, même si on la prend assez souvent pour un homme. Mais cela, elle s'en fiche bien. Elle se plait dans ses vêtements assez lâches, mais qui restent tout de même classe. Car il faut le dire, elle choisit ses vêtements avec attention. Etre à l'aise dedans est primordiale pour elle.
Casier judiciaire : Il est particulièrement rempli, Omi ayant passé plusieurs mois en prison pour diverses raisons, mais toutes liées à une consommation importante de drogue. Cependant, ce n'était jamais assez grave pour la garder plus de deux ou trois mois en cellule.

Il faut bien un début pour une fin.

Le début, il a commencé en ce jour de 20 mars. Une petite fille, née... pour être aimée ? Que nenni. Peu de temps après même sa conception, son destin était pour le moins scellé. Remontons un peu plus dans le temps. C'était une nuit d'été tranquille, la chaleur se faisait sentir, encore plus à cause de cet alchool. Cette femme, brune, se promenait après une soirée bien arrosée, pour fêter elle ne savait quoi. C'était juste une fête comme ça, histoire de s'amuser et sortir. Mais lui, ce jeune homme blond, lui il ne l'entendait pas de cette manière. Une ombre, un sac au sol, des cris de douleur, et puis plus rien. De cette nuit funeste fut conçue un bébé, un être chétif non-désirée. Inconsciente de ce qu'il venait de se passer, cette femme ne s'en rendit compte que trop tard. L'avortement n'était plus possible, sans laisser de séquelles. Ainsi, 9 mois après ce viol, naquit une petite fille sans nom. Abandonnée dès sa naissance, sans aucun moyen de retrouver ses parents, elle fut confiée à une infirmière qui du la placer dans un orphelinat. On lui donna un nom. Haruna.

La petite grandit, et elle demandait toujours où était ses parents. Pourquoi ne venaient-ils pas ? Pourquoi était-elle seule ? On lui apprit la dure vérité, tout ce qu'il y avait à savoir. Sa mère avait tout expliqué à son gynécologue, qui en avait parlé à la sage-femme, qui en avait parlé à l'infirmière, qui avait expliqué la situation au dirigeant de l'orphelinat. Voilà comment cette histoire fut connue, et atterrit aux oreilles de la petite fille. Ne comprenant rien, elle passa une semaine entière à ressasser tout ce qu'on lui avait apprit. Elle décida de partir, puisque personne ne voulait d'elle. S'enfuyant de l'orphelinat, elle partit au loin dans la rue, peu importait où elle allait. Elle finit épuisée, allongée dans une rue, vulnérable. Mais elle fut recueillie par un groupe de SDF, qui l'aida. Lorsqu'elle se réveilla, on lui demanda son nom. Mais ce ne fut pas Haruna qu'elle donna... Mais Omi. Depuis ce jour, on la connait sous ce prénom. L'enfant grandit avec sa "famille" et notamment avec les chiens qui étaient avec eux. Elle passait le plus clair de son temps avec, grandissant avec les chiots, mangeant avec, jouant avec, dormant avec. Mais malheureusement, ils se virent expulsés. On voulu arracher Omi à leurs bons soins, mais elle refusa, disant qu'elle ne voulait jamais retourner dans un orphelinat. Ils prirent alors sa défense, mais le groupe fut arrêté et emmené en prison. Les chiens défendirent Omi, se battant avec elle, les mordant et grognant sur eux. Seuls les chiens et Omi parvinrent à s'enfuir. Ils étaient traqués, mais se firent malheureusement prendre. Elle fut assommée et ne se souvint de rien. Elle n'avait que des moments troubles, dans lesquels elle voyait des ombres blanches, ressentant des douleurs par moments, et ce, parfois sans qu'on la touche. C'était étrange mais tellement vague. Elle ne su jamais ce qui lui était arrivé mais une chose était sûre, elle avait un lien avec quelqu'un. Omi se réveilla dans un endroit inconnu : un bateau. Elle en ignorait totalement la destination, elle ne savait même pas ce qu'elle faisait ici et comment elle avait atterri ici. Soudain, elle entendit du mouvement. Remettant le nez dehors, elle se rendit compte que le bateau était en mouvement, et se mêla aux autres enfants. Cette île, elle n'en avait jamais entendu parler, et ça ne lui était à vrai dire d'aucune importance.

Malgré tout, comme les autres, elle s'en retrouva prisonnière. Les années passèrent. Calmement. Silencieusement. Inlassablement. C'était toujours le même refrain. Traquer pour manger, boire, et même voler de l'argent afin de pouvoir acheter à manger. La louve passait parfois de son temps dans les bibliothèques, à se documenter afin de comprendre ce monde qui l'entourait et dans lequel elle comprit qu'elle allait faire sa vie, et avait même trouvé deux passions. La guitare et la cuisine. Elle regardait souvent des émissions sur les télés en vitrine, ou bien simplement dans les magasins ou elle allait de temps en temps. Avec l'argent qu'elle volait, Omi parvint même à s'acheter une guitare, se l'offrant lorsqu'elle eut 11 ans. La cuisine, elle apprit en regardant principalement, en lisant également. Mais jamais elle ne bronchait un mot. Oh elle sait toujours parler, mais elle ne parle presque jamais, s'exprimant principalement par onomatopées. Et ce encore aujourd'hui.

Maintenant, Omi a 23 ans. Sa vie depuis qu'elle a perdu sa famille adoptive a été pour le moins simple. Elle a passé son temps dans la rue, avec ses amis chiens. Elle vivait principalement la nuit, sachant qu'elle est bien plus dangereuse et donc qu'elle peut moins dormir en paix. Elle vit de vols et de petits boulots, se payant ainsi de quoi manger, entretenir sa guitare, des cigarettes et des vêtements de temps en temps. Plusieurs fois elle a été arrêtée et a passé un an entier de sa vie en prison, à cause de la drogue ou de vols. Elle vit avec deux chiens-loups, comme eux ou presque. On la voit toujours traîner dans les rues la nuit accompagnée de ses deux amis, d'où lui vient son petit surnom de démon loup. Malgré une vie de rue assez dure, Omi est heureuse comme elle.

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